Eye movements and neurological diseases

La beauté de l’étude des mouvements oculaires

Dans l'article d'aujourd'hui, nous mettons en avant l'inspiration de notre mission et partageons quelques applications pratiques de l'eye-tracking dans la pratique clinique. Nous espérons que vous apprécierez cette lecture !

Notre inspiration

Au cours des 60 dernières années, plus de 110.000 articles scientifiques ont été écrits reliant les mouvements oculaires à l’aire neurale qui les commande, et finalement leur lien avec les maladies neurologiques.

Ces découvertes ont été décrites en détail dans The Neurology of Eye Movements. de R. John Leigh et David S. Zee. Leur livre en deux parties propose

  1. une synthèse des caractéristiques des mouvements oculaires basée sur l’étude des macaques et des humains et
  2. leurs applications à l’analyse de patients présentant des mouvements oculaires anormaux.

 

En d’autres termes, il existe une richesse de connaissances sur la saccade typique, la fixation, la poursuite et les caractéristiques pupillométriques des sujets sains et pathologiques.

Applications pratiques

Aujourd’hui, cette richesse de connaissances scientifiques peut être utilisée en consultation pour aider les praticiens à quantifier leur examen clinique. Nous listons ici l’un des nombreux exemples pour chaque domaine d’application :

Diagnostic précoce

Des études récentes ont identifié la latence antisaccades comme biomarqueur prédictif pour identifier la sous-population de patients parkinsoniens qui développeront un blocage de la marche, jusqu’à 5 ans à l’avance !

Lien vers la publication

La latence des antisaccades est un marquer prédictif à 5 ans du blocage de la marche.

Gallea et al. in Brain 2021

Les anomalies des saccades sont clairement différentes dans les DSN, DCB et PSP, et pourraient aider au diagnostic différentiel précoce chez les patients individuels.

Vidailhet et al., in Annals of Neurology, 1994

Diagnostic différentiel

Sans doute l’un des discriminants les plus connus sur base des mouvements oculaires : la distinction entre la PSP ou Paralysie Supranucléaire Progressive et le Parkinson idiopathique s’opère sur base de la réduction de vitesse des saccades verticales.

Lien vers la publication

Suivi

Dans la Sclérose en Plaques, les échelles existantes peuvent être améliorées avec l’analyse des mouvements oculaires, car les manifestations oculomotrices sont très répandues dans la SEP, tandis que les manifestations chroniques peuvent provoquer des symptômes minimes ou inexistants. Réalisé dans la pratique quotidienne, cela peut informer une adaptation du traitement et améliorer le résultat visuel.

Lien vers la publication

Un traitement approprié peut améliorer les résultats visuels dans certains de ces troubles moteurs oculaires.

Nerrant et al., in J Neuroophthalmol. 2017

Pourquoi pas dans votre pratique clinique ?

Il y a trois raisons pour lesquelles l’eye tracking n’a pas été largement mis en œuvre dans la pratique clinique à ce jour.

Il faut un personnel hautement qualifié pour opérer un eye tracker conventionnel et interpréter les résultats.

Les eye trackers sont difficiles à utiliser, nécessitant souvent une pièce et une consultation dédiée, ainsi qu’une installation complexe.

Les eye trackers sont souvent chers pour les praticiens, à l’acquistion et à l’utilisation.

Ces points d’achoppement sont les frustrations de nos fondateur,s après 20 ans de recherche sur les mouvements oculaires. Nous avons pour mission de répondre à ces problèmes. C’est pourquoi nous développons  NeuroCluesTMun laboratoire portable pour vous aider à quantifier instantanément votre examen clinique, sur base de l’eye tracking.

Ce produit n’est pas encore disponible à la vente et sera bientôt soumis à des investigations cliniques. 

Sources :

  • John R. Leigh and David S. Zee, The Neurology of Eye Movements, Fifth edition, 2015, Contemporary Neurology Series

  • Cécile Gallea, Benoit Wicki, Claire Ewenczyk, Sophie Rivaud-Péchoux, Lydia Yahia-Cherif, Pierre Pouget, Marie Vidailhet, Elodie Hainque, Antisaccade, a predictive marker for freezing of gait in Parkinson’s disease and gait/gaze network connectivity, Brain, Volume 144, Issue 2, February 2021, Pages 504–514, https://doi.org/10.1093/brain/awaa407

  • Vidailhet, M., Rivaud, S., Gouider-Khouja, N., Pillon, B., Bonnet, A.-M., Gaymard, B., Agid, Y. and Pierrot-Deseilligny, C. (1994), Eye movements in parkinsonian syndromes. Ann Neurol., 35: 420-426. https://doi.org/10.1002/ana.410350408

  • Nerrant E, Tilikete C. Ocular Motor Manifestations of Multiple Sclerosis. J Neuroophthalmol. 2017 Sep;37(3):332-340. doi: 10.1097/WNO.0000000000000507. PMID: 28410279.

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